J’ai découvert très récemment le site pearltrees.com, qui permet de collecter des pages internet, transformés en « perles », afin de le conserver sous forme d’arbres que l’on organise comme on veut. Je commence à y collecter les articles qui m’intéressent et que je veux garder sous la main pour plus tard. Vous pouvez donc faire un tour sur mon pearltree et cliquer sur la ou les catégories qui vous intéressent pour voir ce que j’ai collecté jusqu’ici. Un des avantages de ce site, c’est qu’on peut aussi, en créant un compte, collecter les « perles » des autres pour les intégrer à son propre pearltree. Si vous pensez à des articles pouvant s’ajouter à tel ou tel sujet, n’hésitez pas à me les signaler, et merci d’avance!
Voici une petite sélection de ce qui m’a intéressée/interpellée ces derniers temps (la dernière revue de presse commence à dater…):
– Pour les anglophones, une vidéo intitulée « Slut shaming and why it’s wrong ». « Slut shaming », c’est très difficile à traduire: cela désigne le fait de montrer du doigt, pour les dénigrer et/ou les humilier, celles que l’on considère comme des « sluts » (poufs, pétasses… cf. les désormais fameuses « Slut walks »). Dans cette vidéo, une jeune fille de à 13 ans seulement, fait preuve d’une capacité de réflexion et d’un humour assez incroyables pour montrer ce que veut vraiment dire cette attitude à l’égard de celles qu’on considère comme des « sluts », soit parce qu’elles s’habillent de façon jugée provocante, soit (c’est souvent lié) parce qu’elles ont une vie sexuelle trop active pour des filles…
– En anglais aussi, sur le site du Guardian, un article sur des femmes politiques britanniques féministes et de droite, qui réactive l’éternelle question de l’essence « de gauche » du féminisme et questionne en longueur l’attitude paradoxale des héritières politiques de M. Thatcher, qui, elle, considérait ne rien devoir au mouvement de libération des femmes (« I owe nothing to women’s lib »).
– Si vous lisez régulièrement mon blog, vous savez que le sujet me passionne: un article sur LeMonde.fr à propos du rapport entre les règles de la langue et le genre au sens social du terme. Un petit extrait: « lorsqu’Elisabeth Guigou ou Martine Aubry s’étaient fait appeler « Madame la ministre », les Académiciens avaient solennellement demandé l’aide du président de la République « en une affaire qui, dans les hauteurs de l’Etat, porte atteinte à la langue française ».
– Il n’y a pas que le classement de Challenges, qui fait d’Eva Joly et de Nathalie Kosciusko-Morizet des « hommes de l’année » 2011; pas que celui de Grazia et d’un sondage pour Terrafemina, qui font d’Anne Sinclair la « femme de l’année », ou de la BBC, qui classe parmi les « visages de l’année » celui d’un panda: il y aussi celui des Martiennes, qui, ô surprise! ne comprend que des femmes qui ne sont pas des victimes et ont réalisé des choses importantes en 2011…
– Bon, rien à voir avec le genre, mais dans la série What The F…: des parents néo-zélandais perdent la garde de leur fille qu’ils ont appelée Talula Does the Hula From Hawaii. Avec en prime, un échantillon de prénoms étranges à la mode britannique, et un autre, à la mode québécoise cette fois, sur le blog des Zimparfaites.