Premier Congrès des études de genre en France

Le premier Congrès des études de genre aura lieu à Lyon, du 3 au 5 septembre prochains (site internet). Je copie ci-dessous la présentation du site.

« A l’heure où la pertinence et la légitimité scientifiques des études de genre sont enfin reconnues en France, l’Institut du Genre CNRS/Universités organise le premier Congrès dans ce domaine à l’échelon national.

Il permettra de faire la démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. Le Congrès accueillera à la fois des ateliers portant sur des thématiques ou des objets de recherche déjà bien identifiés, et des ateliers portant sur des thématiques émergentes, fruits de croisements disciplinaires ou de questionnements nouveaux. En même temps qu’aux avancées scientifiques reconnues, place sera donnée aux tournants épistémologiques récents et aux nouvelles perspectives théoriques. Enfin, suivant les engagements scientifiques de l’Institut du Genre, recherches interdisciplinaires, approches transversales et confrontations inédites de langages et de paradigmes, seront à l’honneur.

Organisation du Congrès

Le Congrès se déroulera sur trois journées. Il réunira 300 intervenant-e-s francophones, de la jeune recherche aux chercheur-e-s les plus confirmé-e-es, réparti-e-s en 54 ateliers. Les ateliers seront organisés selon 12 axes thématiques : les 10 axes identifiés dans le programme scientifique de l’Institut du Genre (Axe 1: Épistémologie et théories du genre ; Axe 2: Politique, Care, Justice ; Axe 3: Territorialités, Espaces, Mondialisation ; Axe 4: Genre et Temporalités ; Axe 5: Genre, Production, Marché ; Axe 6: Création, Arts et Littératures ; Axe 7: Sexualités, Hétéronormativités et LGBT ; Axe 8: Genre, Famille, Parenté ; Axe 9: Genre, Religions et Sécularisations ; Axe 10: Corps, Santé, Société) ainsi que deux axes supplémentaires : Genre et médias et Genre et éducation.

Des séances parallèles de 1h30 ou de 2h selon le nombre d’intervenant-e-s dans les ateliers, se dérouleront à partir du 3 septembre à 16h jusqu’au 5 septembre en fin de journée.

Trois sessions plénières accueillant une vingtaine de participant-e-s supplémentaires — « Ce que le genre fait aux disciplines » I et II, et « Genre : peut-on se passer de théories ? »— 8 posters, et des projections de films de fiction ou de documentaires complèteront le dispositif (voir Programme détaillé).

Inscriptions

Les inscriptions – gratuites mais obligatoires – des intervenant-e-s et des participant-e-s sont ouvertes jusqu’au 31 mai pour les intervenant-e-s et jusqu’au 30 juin 2014 pour 150 participant-e-s extérieur-e-s. Au-delà de ces deux dates les inscriptions ne seront plus possibles. »

Note personnelle: j’interviendrai dans le cadre du premier atelier, « Genre, pratiques discursives, politiques du discours ». Ma communication est (provisoirement) intitulée « ‘Théorie du genre’: enjeux d’une formule polémique » et s’inscrit dans le champ des sciences du langage.

AC Husson

35 réflexions sur “Premier Congrès des études de genre en France

  1. Salut, content de savoir que le Congrès ouvre ses portes !
    En lisant ce petit article, une question m’est apparue. Pourrais-tu m’éclaircir sur ce qui fait des études de genre un domaine avant tout scientifique (si j’ai bien compris ce que tu as écrit), et non social?

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    • Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu entends par « domaine social »: un mouvement militant? Les études de genre sont à différencier, par exemple, du militantisme féministe et LGBT. C’est de la prise de conscience militante que viennent les concepts fondateurs des études de genre, et en retour, les savoirs produits par les études de genre peuvent être utilisés dans des visées militantes. Mais on parle ici d’un champ de recherche maintenant institutionnalisé, c’est-à-dire qui possède ses propres canaux de diffusion (revues universitaires notamment), organise des conférences / colloques / séminaires, des professeurs s’y spécialisent, des chaires universitaires sont créées, il existe des formations diplômantes en études de genre, etc. Les savoirs produits, comme dans toutes les disciplines, sont validés par des pairs.
      Est-ce que cela répond à ta question?

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  2. En espérant que cela contribuera a imposer cette problématique sur la place publique et médiatique autrement que sous le prisme du mépris et la désinformation.
    A ce propos, si je ne dis pas de bêtise, c’était à l’ENS de Lyon que s’était tenues des tables rondes sur les questions de genre, dans les arts et cultures, et entre autre les jeux vidéos (je crois), il y a quelques mois, mais quand je m’étais rendu sur le site mis en liens, il me semble que le contenu (vidéo ou audio) des conférences n’était pas encore disponible, qu’en est-il aujourd’hui ?
    Il me semble que (toujours si je ne mélange pas) c’est à ceci dont il est question, mais je peine à trouver les archives média : http://labogenere.fr/2014/05/journee-detude-genre-et-politiques-publiques/

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  3. Je vous trouve bien optimiste.

    Ne pensez-vous pas que vous criez victoire un peu vite quand vous déclarez que la scientificité des études de genre est maintenant reconnue en France ?

    C’est le Parlement qui tient les cordons de la bourse, et qui avalise le gouvernement, et bon nombre de parlementaires semblent considérer qu’il s’agit de propagande politique. N’oubliez pas que 25% des voix vont à un parti qui considère que ce champ d’études est non seulement de la pseudo-science, mais de la pseudo-science néfaste à la société.

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    • Alors d’abord JE ne crie pas victoire, je cite le texte de présentation du congrès. Et la scientificité des études de genre est reconnue, oui, au sein de l’université et par le ministère, ce qui est l’essentiel pour le champ pour exister. Le parlement ne tient pas les cordons de la bourse, c’est le ministère qui décide de la répartition du budget.

      Dire que 25% des voix vont au FN est une manière erronée de représenter les choses: on parle ici d’élections européennes et non nationales, et de pourcentage de voix exprimées. Mais vous trouverez sur mon blog suffisamment d’articles traitant du danger que représente le mouvement anti-gender pour éviter de me tenir ce genre de discours et de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Je sais très bien que le contexte est difficile, c’est pour cela que ce blog existe.

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    • Ce n’est pas parce que le milieu scientifique est décrié par un gouvernement corrompu qui a intérêt à ce que sa plèbe reste ignorante et obéissante que ce ce corps scientifique ne peut pas faire front. (il le fait déjà en fait, localement, à l’image des conférences, ici comme ailleurs, et autres éducations populaires qui sont le nerf de la souveraineté)

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  4. « Les études de genre sont à différencier, par exemple, du militantisme féministe et LGBT. »

    Honnêtement, y a-t-il beaucoup de chercheurs en études de genres qui ne sont pas des militants féministes ou LGBT, encartés ou non?

    Etre militant n’empêche pas de rechercher une forme d’objectivité, mais quand tout un champ tire ses concepts de base d’un ensemble de mouvements militants catégoriels, ça ne finit pas par générer un biais généralisé?

    Quand on en vient à devoir inventer un concept aussi boiteux que l’intersectionnalité pour concilier les différentes traditions militantes, n’est-il pas temps de se poser des questions?

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    • Beaucoup de chercheurs et de chercheuses sont par ailleurs militant·es ou ont des convictions féministes / pro-égalité en général, oui. Mais vous ne connaissez visiblement pas grand-chose aux études de genre. Dire que le champ tire ses concepts des mouvements militants (« catégoriels » j’aimerais bien savoir ce que ça veut dire) c’est une manière partielle et erronée de représenter les choses. Le champ s’appuie sur les mouvements militants parce que c’est là que se trouvent les réflexions fondamentales, les prises de conscience. Mais la production de concepts se fait du côté des théoricien.ne.s. On peut tout à fait militer sans concepts, mais les concepts viennent en retour nourrir le militantisme.

      Et au sujet de votre conception du « biais », je vous renvoie à un autre article de ce blog qui traite de la notion d’objectivité.

      Je ne vois pas bien ce que le concept d’intersectionnalité vient faire là-dedans mais vous montrez une fois de plus que vous n’y connaissez pas grand-chose. Ce n’est pas grave en soi, c’est juste très embêtant quand on se permet des assertions comme les vôtres. Le but de ce concept n’est pas de « concilier les différentes traditions militantes » mais de rendre compte de l’existence de personnes (à l’origine, les femmes afro-américaines) dont l’identité est complexe et manifeste une intersection des oppressions.

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  5. Il me semble que votre analyse de la relation entre les mouvements militants et la théorisation confirme plutôt mon propos. On peinerait à trouver une telle relation dans la plupart des autres domaines des sciences sociales. Il y a bien une spécificité.

    Un militantisme catégoriel est un militantisme en faveur d’une catégorie de personnes (les femmes, les LGBT, les minorités ethniques…).

    Sur l’intersectionnalité, je vous renvoie à cet article, qui pose un peu la même question que moi, mais d’un point de vue plus interne aux gender studies: http://www.hesge.ch/hets/sites/default/files/actualite/documents/art._chauvin_representer_lintersection._les_theories_de_lintersectionnalite_a_lepreuve_des_sciences_sociales.pdf

    Je vais lire votre article sur le « point de vue » dès que je pourrai.

    Cordialement.

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  6. Etant donné que l’intersectionnalité se retrouve à une échelle encore plus généralisé quand il s’agit d’un sujet comme l’écologie ou l’antispécisme, j’ai du mal à voir en quoi c’est un concept « boiteux ».
    Quand tout un système inégalitaire et exploiteur peut s’analyser comme un réseau de concepts, de positions et d’attitudes qui se renforcent les unes des autres, ça mùe semble au contrairement non seulement pertinent, mais carrément urgent d’enfin se pencher sur la question.
    C’est l’étude d’un schéma voire d’un problème en tant que tel, sortit de son contexte historique, environnemental, en évacuant toute notion d’échange d’intérêt avec l’environnement social, culturel, technique, économique ou politique, qui est culturellement et traditionnellement boiteux. C’est un peu la tare du scientisme occidental, dont il est, tu en fais une brève démonstration ici, difficile de se défaire…
    En fin de compte, particulièrement concernant les études de genre et le féminisme, aujourd’hui encore, bon nombre de penseurs (parfois scientifiques) font preuve (souvent inconsciemment) du problème de point de vue quand ce sont des hommes et qu’ils tiennent à discourir de ces sujets-là.
    Je pense à ceci notamment : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=CDGE_053_0099

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  7. Ca ressemble quand même bigrement à une façon un peu compliquée de suggérer, sans le dire, que « ma subjectivité est plus vraie que la tienne » – ou à tout le moins plus légitime. Ce n’est pas surprenant: il me semble que pour survivre, un mouvement militant qui a fait de la science une arme de légitimation doit nécessairement inventer une telle théorie. En définitive, elle se heurte toujours au même problème: pour être convaincu, je dois d’abord embrasser la cause.

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    • Si l’on part du principe que la lutte contre l’oppression se fait par les opprimées et pour les opprimées, alors il ne me paraît pas extravagant de penser que leurs vécus leur donnent plus de légitimité à souligner l’oppression. Les point de vue objectif est une absurdité dans un système comme le système de genre, les personnes de genre masculin (pour le cas présent), sont bien souvent incapables de voir le caractère oppressif d’une situation (qu’ils initient ou pas). A partir de là et parce que ce sont les femmes qui subissent l’oppression, oui leur subjectivité est littéralement plus légitime pour ce qui est de ces questions d’oppressions. Au final, on est toujours dépendant de l’expérience d’une personne pour rendre compte d’une situation et il me semble que pour dénoncer et remettre en question une oppression, prendre en compte l’avis de l’opprimée avant celui de l’oppresseur n’est pas une absurdité parce qu’un des conforts à être dominant, c’est celui de ne pas voir le mal infligé.

      Il ne s’agit pas nécessairement de rejoindre une cause, simplement que les hommes n’expérimentent pas les mêmes choses qu’une femme et qu’une chose évidente pour l’une ne l’est pas pour l’autre. Ce n’est pas une question de stricte subjectivité mais également largement d’expérience.

      Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que le genre humain s’intéressent timidement à l’expérience des femmes. Il serait peut-être temps de se rendre compte qu’elles ont quelque chose de particulier à dire, plutôt que de penser que les hommes, du haut d’une quelconque supériorité intellectuelle, sont capables de rendre compte de tous type de vécus.

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    • Excellente réponse bien mieux formulée que la mienne de la part de lepieddenez.
      Et puis Gloups, parler de la science utilisée comme une arme de légitimation c’est se foutre de la gueule du monde quand tu analyse les pratiques anti-féministes, anti-genre, anti-végé, anti-sentience… Au final, bizarrement, principalement des multinationales industrielles ou marketing qui font leurs choux gras des schémas culturels et traditionnels inégalitaires et hiérarchisés.
      PS : nulle besoin d’embrasser aveuglément dans une sorte de transe extatique une cause pour en analyser le contenu, en comprendre les fondements, et considérer la légitimité de ses souhaits. (sinon jamais personne ne pourrait se remettre en question je crois)

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  8. « PS : nulle besoin d’embrasser aveuglément dans une sorte de transe extatique une cause pour en analyser le contenu, en comprendre les fondements, et considérer la légitimité de ses souhaits. »

    Certes. J’analyse le contenu de la cause féministe, je crois en comprendre les fondements; une partie de ses souhaits me paraît légitime. Pour autant, l’édifice théorique circulaire et systématique qu’on a bâti dessus me paraît au final en grande partie superflu et peu convaincant. Mon propos n’est pas de dire qu’il est mal de militer. Juste qu’un domaine de recherche qui se construit en interaction avec un mouvement militant ne peut pas tellement espérer construire un discours qui convainque les non convaincus.

    « Si l’on part du principe que la lutte contre l’oppression se fait par les opprimées et pour les opprimées, alors il ne me paraît pas extravagant de penser que leurs vécus leur donnent plus de légitimité à souligner l’oppression. »

    Déjà, je ne pars pas de ce principe, qui me paraît réducteur. Ensuite, le vrai principe dont vous partez n’est pas explicité: c’est celui qu’il existerait une relation univoque et structurante d' »oppression » entre la catégorie « hommes » et la catégorie « femmes », à l’échelle de la société tout entière. A partir de là, il est sûr qu’il nous est difficile de communiquer: cette idée vous paraît aller de soi; pour ma part, j’ai peine à concevoir qu’un esprit scientifique adhère à une représentation à la fois aussi vague et aussi binaire. Surtout, aussi grossièrement normative.

    Et je ne pense sincèrement pas que les concepts développés par Popper et Kuhn puissent être utilisés pour légitimer un monstre tel que « l’épistémologie féministe ».

    Mais je me rends bien compte que tenir ce genre de propos sur un site féministe est à peu près aussi fécond que de remettre en cause la lutte des classes sur un site marxiste ou le caractère « naturel » de la propriété privée chez un libertarien…

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    • Vous continuez à tenir les mêmes propos et n’avez de toute évidence RIEN lu qui relève de l’épistémologie féministe des sciences, de la philosophie féministe ou de tout autre domaine des théories féministes et des études de genre. Mes billets ne comptent pas, ce ne sont que de brefs aperçus. Vous vous accrochez à vos préjugés et tentez de les enrober dans un verbiage scientifique pour attaquer un domaine au sujet duquel vous ne connaissez rien. Donc effectivement, on fait plus « fécond ». Vous vous attaquez à un champ de recherche reconnu par l’Université, et au nom de quoi? De votre avis très éclairé:  » Et je ne pense sincèrement pas que les concepts développés par Popper et Kuhn puissent être utilisés pour légitimer un monstre tel que « l’épistémologie féministe ». » Ah, si vous ne le PENSEZ pas, c’est que ça doit être le cas.

      Quant à votre validation très précieuse de la « cause féministe » (« une partie de ses souhaits me paraît légitime »), Monsieur est trop bon, mais on s’en passera, merci.

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  10. Ah, ben si c’est « reconnu par l’Université », alors… Tout ça ressemble beaucoup à un argument d’autorité.

    Je continue à tenir les mêmes propos, parce que personne ne me répond jamais sur rien. On me répond sur des points de détail, sur des maladresses de forme, en évitant soigneusement le fond. « Ah, si vous ne le PENSEZ pas, c’est que ça doit être le cas ». Ca veut dire quoi? Je ne peux pas faire autre chose que dire ce que je pense, il est absurde de me le reprocher. Et mon opinion sur la cause féministe n’a pas vocation à être une « validation » quelconque. Peut-être qu’effectivement mon point de vue serait plus nuancé si je lisais les ouvrages dont vous parlez. Mais vous ne me donnez pas très envie de les lire.

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    • ça veut dire que vous prenez votre pensée pour une vérité universelle… vous qui paraissez tant attaché à l’objectivité, avez-vous pris soin de la réelle objectivité de votre propre discours? citer Popper et Kuhn sans une ligne pour étayer le propos, c’est sûr que ça ne fait pas du tout argument d’autorité… je suis toujours abasourdi par ces personnes qui ne connaissent strictement rien à un domaine, et se pensent quand même suffisamment pertinentes pour en parler.

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  11. Mais les études de genre ne sont pas « un domaine ». Elles constituent le discours des militants féministes et LGBT sur un domaine, celui de l’analyse de la masculinité et de la féminité, avec tout ce que ça implique. Vous êtes, bien sûr, beaucoup plus renseignés que moi sur la vision féministe de ces questions. Mais vous n’en savez pas plus que moi ou que quiconque, dans l’absolu, sur ce que c’est qu’être un homme ou une femme dans la société occidentale, ni sur la question nature/culture, explorée depuis des siècles et sur laquelle je n’ai pas l’impression que les études de genre aient apporté grand chose, quoiqu’on en dise.

    Votre épistémologie féministe et les études qu’elle légitime, en définitive, me semblent être l’artifice qui vous permet de prendre vos opinions pour un savoir.

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  12. vous n’avez pas l’impression… ok. Sinon quand on ne sait pas on demande hein. J’ai bien l’impression que Donna Haraway dans son livre « Des singes, des cyborgs et des femmes », a écrit un article traitant l’opposition sexe/genre en montrant qu’elle reprend de façon problématique l’opposition nature/culture et en quoi cette opposition binaire doit être dépassée. J’ai également l’impression que John Winkler dans son livre « Désir et contraintes en grèce ancienne », a écrit un article « Actes contre nature: conventions érotiques dans l’interprétation des rêves d’Artémidore » dans lequel il montre entre autre que ce qu’on nomme la nature désigne bien souvent des actes et comportements profondément culturels en réalité. Mais comme ça n’a pas l’air de vous intéresser…

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  13. « Donna Haraway dans son livre « Des singes, des cyborgs et des femmes », a écrit un article traitant l’opposition sexe/genre en montrant qu’elle reprend de façon problématique l’opposition nature/culture et en quoi cette opposition binaire doit être dépassée. »

    Diable, quelle découverte.

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  14. Ce n’est pas parce-que ça semble obvious pour toi que ça l’est pour la société, et plus encore les gens qui subissent ce qui est susceptible d’être déconstruit par ce genre d’étude.
    Au final Gloups, à part râler sur tout et n’importe quoi (troller en somme), tu voudrais voir quoi comme contenu ici ?
    Parce-que tu critique à tout va, remettant en question (je suis gentil je devrais dire refusant) toute notion de sociologie et de psycho-sociologie inscrite dans une lutte visant à déconstruire des modèles de pensé et des schémas de réflexions profondément sexistes, mais tu ne propose strictement rien. C’est que même ceci tu ne les conçois pas comme existants ?

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