Il semblerait la plupart d’entre vous n’aient pas été très assidu·es sur les internets récemment. Tut tut, n’essayez pas de mentir, j’ai mes sources. Pendant ce temps, je suis restée accrochée à mon ordinateur, pour le bien de La Cause bien sûr. Je vous propose donc une petite séance de rattrapage.
– En juillet, j’ai pris mes cliques, mes claques et mes bouquins et je me suis installée sur le carnet de recherche collaboratif Espaces réflexifs (une certaine conception des vacances). J’y ai fait une mise au point sur la controverse sur le genre et j’y ai publié deux séries de billets. La première, « Comment faire du genre? », porte sur la difficulté de faire des recherches sur le genre et sur les rapports entre recherche et militantisme. Dans la seconde, « De quoi le genre est-il le nom? », je m’interroge sur les différentes définitions qui existent du genre, notamment chez les anti-gender, chercheurEs et dans le militantisme trans.
– J’ai aussi squatté chez Les Vendredis Intellos pour une critique d’un beau roman de Marie Darrieussecq, Le bébé.
– Pendant que tout le monde avait le dos tourné, j’ai mis les pieds dans le plat et j’ai écrit un billet sur l’intransigeance dans le militantisme féministe; ce billet revient sur une BD féministe qui a beaucoup circulé: « Le féminisme, mais pour quoi faire? ».
– Vous pouvez désormais me poser des questions sur le genre et le féminisme sur mon compte Ask (il faut créer un compte vous-mêmes, mais c’est très simple). J’ai déjà répondu à une quarantaine de questions, et j’ai mis la plupart de mes réponses dans une nouvelle section du blog, qui sert en quelque sorte de FAQ.
– Fin octobre, je participerai à Toulouse aux rencontres annuelles de l’association Les Vendredis Intellos sur le thème « Nouveaux regards sur l’enfance »; j’y ferai une conférence-atelier intitulée « L’éducation des filles et des garçons : comment la question du genre renouvelle notre regard sur l’enfant pour une approche plus égalitaire ».
That’s all folks!