Si vous vivez en région parisienne, vous connaissez peut-être Violette and Co, THE librairie féministe (métro Charonne). Si vous ne connaissez pas encore, je ne peux pas vous la recommander assez chaudement. Prévoyez simplement de repartir avec beaucoup trop de livres et l’envie d’en lire encore plus.
Après ce préambule destiné à annoncer subtilement que OMAGAD j’adore Violette and Co, je vous informe que j’y serai vendredi 4 novembre à partir de 19h pour une rencontre et une séance de dédicaces, en présence également de Thomas Mathieu, l’illustrateur de la BD, et de Clarence Edgard-Rosa (du blog Poulet Rotique), qui publie de son côté Les Gros mots. Abécédaire joyeusement moderne du féminisme.
J’espère vous y voir, n’hésitez pas à venir papoter!
Voui enfin bon, le « scientifique » comme référent neutralisant des rapports sociaux a tout de même lui aussi une bonne vieille histoire, et une bonne taperée de casseroles. Je veux dire, c’est pas très conséquent de défendre ici l’anti-universalisme, et de s’y réfugier là quand on veut dénoncer les adversaires à pas cher. Il faudrait se donner au moins le mal d’une critique des contenus – sociaux là encore. Et enfin admettre, là aussi dans une perspective non universaliste, qu’il n’y a pas une vérité transcendante, au dessus ou derrière, qui nous attend pour distribuer les bons points et unifier, que ce soit au nom de la raison ou d’autre chose, des réalités sociales ravalées au rang d’illusions ou de malentendus. Mais voilà, derrière les contestations, les approbations, les concurrences, se profile toujours la métaphysique unitaire et à tentation hégémonique. C’est elle que nous devrions essayer de penser.
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